Dossier : anomalies du pied de l’enfant

Votre enfant souffre-t-il d’une anomalie des membres ? La fragilité des nourrissons fait qu’ils sont souvent sujets à certaines affections que leur système immunitaire n’arrive pas toujours, du moins pas encore, à juguler. Au nombre de ses affections, figurent les anomalies des membres encore appelées la syndactylie. Si vous désirez avoir de plus amples informations sur cette malformation et, de surcroît, apprendre comment y remédier, alors vous êtes au bon endroit. Trouvez, sur cette page, des réponses à vos légitimes interrogations.

 

 

Mieux connaître l’affection de la sydactylie…

Deux ou plusieurs doigts ou orteils accolés les uns aux autres… Telle se manifeste, en substance, l’affection de la sydactylie . Étymologiquement tiré du grec sun : «avec», et dactyle : «doigt», la syndactylie apparaît souvent chez les jeunes nourrissons parfois avant leur naissance et se caractérise par une fusion partielle ou totale de certains doigts ou orteils. Lorsque seuls les doigts de la main sont affectés, on parle de «symphalangie», ou «palmature». C’est une anomalie congénitale. On distingue la sydactylie complète (doigts complètement accolés) ou partielle (base des doigts uniquement soudée). Son origine peut être génétique (acquisition par hérédité) ou isolé. Identifiable dans l’utérus grâce à l’échographie fœtale, cette malformation apparaît dans la sixième semaine de la grossesse au moment de l’apparition des doigts chez le fœtus. Mais, quel en sont les conséquences ?

Les conséquences de la sydactylie

On peut déjà commencer par noter dans le cas d’espèce, la malformation visible de la main ou du pied chez le malade. En outre, ben que cette anomalie ne semble guère affectée la vie quotidienne de l’enfant, ce dernier aura parfois du mal à se saisir de gros objets circulaires à cause du défaut d’écartement des doigts. Il pourrait être la risée de ses camarades et perdre l’estime de soi si cher pour former des hommes responsables.

Peut-on traiter la sydactylie ?

Bien sûre que oui ! Toutefois, à ce jour, seule la chirurgie permet de venir réellement à bout de ce mal. Il faut remarquer que, dans le cas où l’affection serait due à un syndrome génétique comme le syndrome de Pologne, le syndrome d’Apert ou le syndrome de Holt-Oram, un bon accompagnement pourrait diminuer considérablement l’apparition de l’anomalie. Ceci dit, le chirurgien orthopédiste pédiatre (spécialiste habilité), fera son diagnostic à partir de l’étude de la radiographie des pieds ou du membre en question. Bien souvent, au cours de la chirurgie, le chirurgien fait recours à une greffe de la peau pour faciliter la cicatrisation. Après l’opération, le suivi d’une thérapie appropriée permet de faciliter la guérison. Dès lors, l’enfant pourra retrouver l’usage et l’apparence normale de son membre.